Couture du kesa et rakusu

Le kesa (袈裟, Skt. kasaya) est le vêtement de la réalisation transmis de maître à disciple depuis le Bouddha Shakyamuni jusqu'à nos jours. Afin de se différencier des autres religieux de son époque, le Bouddha Shakyamuni proposa à ses disciples une forme spécifique qui permettrait de les reconnaître partout où ils iraient. Il coupa ses cheveux, se lava, revêtit le kesa.
Cousu à l'origine à partir de tissus collectés puis teints de couleur ocre, le kesa représente une rizière avec ses bords de terre surélevés. Il est porté et vénéré dans toutes les écoles bouddhistes.
Dans la tradition zen Sôtô, le moine reçoit trois kesa lors de son ordination : le rakusu à cinq bandes – de petite taille avec des bretelles, est porté lors des voyages ou dans la vie quotidienne –, le kesa à sept bandes – pour la pratique de zazen –, le kesa à neuf bandes, onze, treize, etc. – porté lors de cérémonies ou événements particuliers.
Dans le Shôbôgenzô Kesa Kudoku (袈裟功徳) "Les mérites du kesa", maître Dôgen dit : " La perle précieuse au sein de la robe est hors de la portée de ceux qui comptent les grains de sable. Il nous faut clarifier et apprendre en pratique ce qui a une quantité et ce qui est sans quantité, ce qui a une forme et ce qui est sans forme, dans le tissu, la couleur et les mesures du kasâya des bouddhas. "
Les dix mérites du kesa :
1) Il peut couvrir le corps et éloigner la honte, nous remplir d'humilité et nous faire pratiquer les bonnes manières. 2) Il éloigne le froid et la chaleur, de même que les moustiques, les créatures nuisibles et les insectes venimeux, de sorte que nous puissions pratiquer la vérité dans la tranquillité. 3) Il manifeste la forme d'un vagabon qui a quitté la vie de famille, faisant les délices de ceux qui le voient et éloignant les mauvais états d'esprit. 4) Le kasâya n'est rien d'autre que la manifestation aux êtres humains et aux dieux d'un précieux drapeau ; ceux qui l'honorent et le vénèrent peuvent renaître dans un paradis brahma. 5) En portant le kasâya, on sent que c'est un précieux drapeau ; il peut éteindre les fautes et produire toutes sortes de bonheurs et de vertus. 6) Une des règles fondamentales quand on fait un kasâya est de le teindre en une couleur secondaire, pour qu'il nous garde des pensées des cinq désirs, et ne donne pas naissance à la luxure. 7) Le kasâya est la pure robe du Bouddha car il éradique les afflictions pour toujours et les transforme en un champ fertile. 8) Quand le kasâya couvre le corps, il éteint le karma des fautes et suscite à tout moment la pratique des dix sortes de bien. 9) Le kasâya est comme un champ fertile car il est bien capable de nourrir la voie du bodhisattva. 10) Le kasâya est aussi comme une armure car il rend les dards empoisonnés de l'affliction incapables de faire du mal. Sagesse-Clarté ! Rappelle-toi, c'est par ces causes que, lorsque les bouddhas des trois temps, ainsi que les pratyekabuddhas, les çrâvakas, les purs moines et les pures nonnes se couvrent le corps du kasâya, ces trois groupes d'êtres sacrés s'assoient comme un seul sur la précieuse plateforme de la libération, empoignent l'épée de la sagesse pour détruire les démons de l'affliction, et entrent ensemble dans les nombreuses sphères du nirvâna qui a un goût unique."
Cousu à l'origine à partir de tissus collectés puis teints de couleur ocre, le kesa représente une rizière avec ses bords de terre surélevés. Il est porté et vénéré dans toutes les écoles bouddhistes.
Dans la tradition zen Sôtô, le moine reçoit trois kesa lors de son ordination : le rakusu à cinq bandes – de petite taille avec des bretelles, est porté lors des voyages ou dans la vie quotidienne –, le kesa à sept bandes – pour la pratique de zazen –, le kesa à neuf bandes, onze, treize, etc. – porté lors de cérémonies ou événements particuliers.
Dans le Shôbôgenzô Kesa Kudoku (袈裟功徳) "Les mérites du kesa", maître Dôgen dit : " La perle précieuse au sein de la robe est hors de la portée de ceux qui comptent les grains de sable. Il nous faut clarifier et apprendre en pratique ce qui a une quantité et ce qui est sans quantité, ce qui a une forme et ce qui est sans forme, dans le tissu, la couleur et les mesures du kasâya des bouddhas. "
Les dix mérites du kesa :
1) Il peut couvrir le corps et éloigner la honte, nous remplir d'humilité et nous faire pratiquer les bonnes manières. 2) Il éloigne le froid et la chaleur, de même que les moustiques, les créatures nuisibles et les insectes venimeux, de sorte que nous puissions pratiquer la vérité dans la tranquillité. 3) Il manifeste la forme d'un vagabon qui a quitté la vie de famille, faisant les délices de ceux qui le voient et éloignant les mauvais états d'esprit. 4) Le kasâya n'est rien d'autre que la manifestation aux êtres humains et aux dieux d'un précieux drapeau ; ceux qui l'honorent et le vénèrent peuvent renaître dans un paradis brahma. 5) En portant le kasâya, on sent que c'est un précieux drapeau ; il peut éteindre les fautes et produire toutes sortes de bonheurs et de vertus. 6) Une des règles fondamentales quand on fait un kasâya est de le teindre en une couleur secondaire, pour qu'il nous garde des pensées des cinq désirs, et ne donne pas naissance à la luxure. 7) Le kasâya est la pure robe du Bouddha car il éradique les afflictions pour toujours et les transforme en un champ fertile. 8) Quand le kasâya couvre le corps, il éteint le karma des fautes et suscite à tout moment la pratique des dix sortes de bien. 9) Le kasâya est comme un champ fertile car il est bien capable de nourrir la voie du bodhisattva. 10) Le kasâya est aussi comme une armure car il rend les dards empoisonnés de l'affliction incapables de faire du mal. Sagesse-Clarté ! Rappelle-toi, c'est par ces causes que, lorsque les bouddhas des trois temps, ainsi que les pratyekabuddhas, les çrâvakas, les purs moines et les pures nonnes se couvrent le corps du kasâya, ces trois groupes d'êtres sacrés s'assoient comme un seul sur la précieuse plateforme de la libération, empoignent l'épée de la sagesse pour détruire les démons de l'affliction, et entrent ensemble dans les nombreuses sphères du nirvâna qui a un goût unique."